Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a procédé, le 27 février à Pointe-Noire, en présence du PDG d’Eni Claudio Descalzi, à l’ouverture d’une vanne symbole du démarrage de la production de Gaz Naturel Liquéfié GNL, comptant désormais le pays parmi le groupe exportateur.
Près d’un an après que la société énergétique italienne ENI ait lancé le projet Congo LNG avec des partenaires locaux, la première cargaison de gaz Naturel Liquéfié du Congo se dirige désormais vers une usine de regazéification en Italie.
Le projet compte produire environ 600.000 tonnes et passera à partir de 2025 à 3 millions de tonnes par an.
Nous avons voulu qu’avec le contracteur (Eni) le projet se fasse rapidement, parce qu’il y a un marché très demandeur de gaz au niveau international », a souligné le ministre congolais des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua, tout en précisant « Tout producteur a intérêt à aller vite pour mettre son gaz sur le marché »
Le projet a coûté 5 milliards de dollars à la société Eni, déjà deuxième producteur de pétrole au Congo, derrière le groupe français Total. « Les nouvelles technologies ont joué un rôle fondamental pour la réalisation du projet Congo GNL en un temps record: seulement un an entre la décision finale d’investissements et le démarrage de la production », s’est félicité le PDG de l’ENI, Claudio Descalzi.
En rappel, le gaz naturel liquéfié est formé lorsque le gaz est refroidi à environ -162°C pour être stocké et expédié en toute sécurité à bord de navires spécialement conçus à cet effet.
Depuis le conflit en Ukraine, les ventes de gaz russe à l’étranger, le groupe de réflexion ISPI, ont considérablement chuté de près de 40 % depuis l’invasion
Mélissa Mfono