Ce vendredi 8 mars, à Libreville, la commission nationale du Maep-Gabon a tenu une assemblée générale élective. Cette séance de travail a permis d’ouvrir les travaux devant mener à l’élection du nouveau président du conseil national de gouvernance.
Améliorer la compréhension le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et sensibiliser le public sur la relance du processus d’évaluation de la gouvernance au Gabon, étaient entre autres, au menu des discussions de cette assemblée générale élective.
Pour se faire, à l’ouverture des travaux, le secrétaire permanent Jean Christophe M’boyi, a rappelé la mission du président du Conseil nationale de gouvernance (CNG) Maep-Gabon, qui se résume essentiellement à organiser et gérer le processus d’autoévaluation de la gouvernance dans le pays.
Depuis 2019, date du départ de l’ancien président Anaclet Bissielo, le poste de président du Conseil national de gouvernance est vacant. Après moultes tentatives de relance ces dernières années, aucune assemblée générale élective n’a pu se tenir. C’est l’arrivée du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), qui a favorisé l’organisation de l’élection d’un nouveau président du CNG soit effective.
Une fois élu, le nouveau président sera chargé de lancer le processus d’autoévaluation de la performance du Gabon en matière de gouvernance. Un exercice essentiel dans la restauration des institutions dans le pays, car il permettra, à terme, de mettre en évidence les écarts de gouvernance ayant conduit au « coup de libération » du 30 août dernier.
Charles Ayenoue