La Haute Cour constitutionnelle (HCC) de Madagascar a destitué, jeudi 28 mars, Christine Razanamahasoa de son poste de Présidente de l’Assemblée nationale, suite à ses critiques à l’égard du pouvoir en place.
Christine Razanamahasoa, ancienne alliée du président malgache Andry Rajoelina, a été évincée de la présidence de l’Assemblée nationale par la HCC.
En novembre dernier, pour calmer les tensions lors de la présidentielle, elle a présidé une session confidentielle avec les candidats. Au cours de ces échanges, elle avait exprimé ses désaccords avec le gouvernement. « Les conditions pour une élection apaisée, crédible et acceptée par tous ne sont pas réunies », avait-elle déclaré, avant de demander la suspension du scrutin à une semaine du premier tour.
Selon la HCC, l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale malgache est allée à l’encontre des directives de son parti et de sa fonction, une violation conformément à l’article 72 de la constitution, qui stipule qu’un député doit avoir le respect de la ligne de conduite de son groupe parlementaire et ne peut pas changer de faction politique après son élection.
En 2014, Christine Razanamahasoa, devient la première femme présidente de l’Assemblée nationale à Madagascar. Mais, ses prises de parole ont marqué un tournant dans sa carrière politique.
MMP