L’Ouganda refuse d’abroger la loi anti-LGBT en dépit de la décision des États-Unis de soumettre ses fonctionnaires à des restrictions de visa. Désormais, ceux-ci se verront refuser l’autorisation d’accès en terres américaines si le décret reste inchangé.
Le pays tient mordicus, il ne supprimera pas la loi qui interdit la promotion des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT). Henry Oryem Okello, le ministre ougandais des Affaires Étrangères est clair sur la question, bien qu’il sache que “certains groupes aux États-Unis et en Occident ont des visées non seulement sur l’Afrique, mais aussi sur l’Ouganda”, dans l’objectif d’amener le pays à “accepter les relations entre personnes de même sexe en utilisant l’aide et les prêts ».
Indignées, les autorités américaines menacent de sanctionner Kampala, par le retrait de l’Ouganda du pacte commercial African Growth and Opportunity Act (AGOA) dès janvier prochain. Rappelons qu’en juin et novembre 2023, Washington avait déjà imposé des limites audit pays. La Banque mondiale, quant à elle, signale qu’elle ne lui allouera plus aucun prêt, pour cause le mécontentement du bailleur de fonds établi aux États-Unis.
Monsieur Oryem qui n’a cure, pense qu’aucune aide ne peut changer le programme de développement de son État. Il considère que l’Ouganda qui « s’est libéré sans l’aide extérieure de l’Occident » pourrait s’en passer.