Depuis le lundi 26 février, les anciens étudiants de la 28e promotion de l’Ecole normale supérieure (ENS) ont entamés un sit-in devant le cabinet du ministre de l’Education nationale, Carmélia Ntoutoume Leclerq, à Batterie 4, un quartier du 1er arrondissement de la commune Libreville. Ces anciens étudiants réclament des postes budgétaires et des affectations pour le début de leurs activités en tant qu’enseignants.
C’est à coup de sifflet et de cris que les anciens étudiants de la promotion 2023 de l’ENS ont marqué leur présence à l’interministériel, au cabinet de la ministre en charge de l’éducation nationale. Ces jeunes réclament une intégration à la fonction publique, qui, selon eux, tarde à se matérialiser.
Après l’entame de plusieurs démarches auprès des autorités compétentes, la situation n’a toujours pas été réglée. Cela a contraint ces futures enseignants à manifester, pour exprimer leur désarroi.
Le ministère affirme avoir enregistrés ces dossiers après l’octroi des 1200 postes budgétaires, par le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. C’est la raison pour laquelle, ceux-ci n’avaient pas été traités à la même période. “L’octroie des postes budgétaires à la fonction publique nécessite du temps pour les examens, et donc ceci ne pouvait se faire dans l’immédiat,” a précisé le Directeur des ressources humaines du ministère de l’Education nationale.
Sachant que les 1200 postes budgétaires octroyés à l’Education nationale n’ont pas encore été tous attribués, ces 90 dossiers seront donc réglés en respectant le processus normal requis par la fonction publique. Les étudiants devront donc faire preuve de patience avant de signer leurs fiches bleues.
Frey Demba