Un vent d’adhésion souffle sur le groupe des BRICS+ ces derniers temps. A la suite de plus de 40 pays qui ont déjà formulé leur demande, le Cameroun frappe lui aussi à la porte de l’organisation.
Plusieurs Etats, confrontés à des défis économiques majeurs voient dans l’adhésion des BRICS+ une opportunité de dynamiser leurs économies respectives.
Initialement composé de pays émergents tels que le Brésil, la Russie, l’Inde , la Chine et l’Afrique du Sud, le groupe des BRICS+ a invité l’année dernière des pays riches en pétrole à rejoindre leur rang. Le but étant de contrebalancer l’hégémonie économique américaine. Parmi les pays invités, quelques-uns recevront une invitation formelle lors du prochain sommet des BRICS+ prévu en Russie.
L’objectif de l’alliance est de réduire la dépense au dollars américain en favorisant l’utilisation des monnaies locales et en renforçant les économies nationales tout en facilitant les transactions transfrontalières. L’adhésion de nouveaux pays membres pourrait avoir des répercussions importantes notamment dans les secteurs bancaire, financier, technologique et de la consommation.
Les BRICS+ comptent en 2024, 9 pays membres dont : la Chine, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Éthiopie, les Émirats Arabes Unis et l’Egypte.Les neuf pays des BRICS+ représentent en 2024 près de la moitié de la population mondiale et 27 % du produit intérieur brut mondial en valeur nominale, contre 44 % pour les pays du G7.
Il a été créé au sein des BRICS, une institution financière internationale dénommée La Nouvelle Banque de développement anciennement connue sous le nom de Banque de développement des BRICS. C’est est une banque internationale de développement dont la création a été proposée par les États des BRICS comme alternative à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international.
Yvette Moussounda