C’est un moment historique en France. La gauche est en tête du second tour des élections législatives. Une première depuis 2012.
En France, le bloc uni de gauche, le Nouveau Front populaire (NFP) est en tête des élections législatives et compte entre 172 et 215 sièges, contre 150 à 180 pour la majorité et 115 à 155 pour le Rassemblement national (RN) selon les dernières estimations.
Malgré cette avance et cette victoire apparente, le NFP n’obtient toutefois pas la majorité absolue. « Nous avons arraché un résultat qu’on nous disait impossible. Notre peuple a clairement refusé la solution du pire pour lui. Le RN est loin de la majorité absolue que certains lui prédisaient. C’est un immense soulagement pour la Nouvelle France », s’est exprimé Jean-Luc Mélenchon.
Selon le leader de la France insoumise, « le chef de l’État doit s’incliner et admettre cette défaite. Le Premier ministre doit partir », a-t-il déclaré avant de souligner qu’Emmanuel Macron « doit appeler le Nouveau Front Populaire à gouverner ».
Comme le veut la tradition, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé, au cours d’une allocution, qu’il remettra sa démission au président de la République demain matin (lundi). « Aucune majorité absolue ne peut être conduite par les extrêmes », a-t-il déclaré.