La Banque Africaine de développement (BAD) et l’Etat gabonais ont convenu de créer un fonds dédié au financement des activités liées à la protection de l’environnement dans le pays. Cette initiative a été au cœur des discussions lors de la réunion du jeudi 22 février, entre Arcadie Svetlana Minguengui Ndomba, ministre de l’Environnement, et les représentants des ONGs, notamment le “Réseau des Organisations de la Société Civile pour l’Économie Verte en Afrique Centrale” et “Croissance Saine et Environnement”.
Ce fonds, soutenu financièrement par la BAD et l’État gabonais, appuiera toutes les stratégies et actions visant la préservation de la biodiversité nationale. Pour matérialiser un tel plan, les ONGs ont préalablement travaillé sur un projet pour rendre ce fonds opérationnel.
Une étude sur la vulnérabilité du Gabon aux changements climatiques réalisée en 2012 a révélé que son littoral était particulièrement affecté par les conséquences néfastes du réchauffement climatique. Pour y remédier, un plan d’adaptation a été élaboré pour atténuer l’impact des dérèglements climatiques. « La stratégie qui a donné lieu à un plan d’action budgétisé qui permettra de retracer toutes les activités menées pour sauvegarder le littoral », a expliqué Gislin Mbye Ntoma, secrétaire central au ministère de l’Environnement.
L’administration a également conçu plusieurs programmes visant à améliorer la gestion de l’environnement naturel et du cadre de vie, tout en préservant les équilibres écologiques.